8 millions d’euro pour les partis politiques

25 Août

Depuis quelques jours, nous pouvons constater l’afflux de populisme sur la question des 8 millions d’euro supplémentaire que se sont attribués les partis politique au travers de la dotation du parlement fédéral. Il y a aussi l’admirable manipulation de tous les médias belges autours de cette question. Ceux-ci toujours à la recherche d’un plus grand lectorat n’ont pas hésité à titre  » 8 millions d’euro en plus pour les partis politiques » et ce sans aucun regard critique sur ce qui c’était passé.

Alors que s’est-il passé? L’infâme destruction du sénat organisé par la particratie à travers la 6ème reforme de l’état, a eu un avantage supprimer la dotation qu’accordait le sénat aux partis politiques. Cette dotation de 11 millions d’euro était accordé sur base du nombre de voix que les différents partis avaient obtenu lors de l’élection des 40 sénateurs élus directs. En mai 2014, nous n’élirons plus nos sénateurs et donc, il est devenu impossible de repartir cet argent entre les partis politiques. La majorité a donc décidé de supprimer cette dotation et de la reporter en partie sur la dotation de la chambre. La chambre a donc voté une augmentation de 8 millions d’euro en compensation de la perte des 11 millions qui venaient du sénat. Dans les faits, il y a une diminution de 3 millions d’euro.

Néanmoins, il faudra surveiller les autres dotations et principalement celle accordée par les parlements communautaires et régionaux car il avait été prévu à l’origine que ce soient eux qui compensent la perte de dotation sénatoriale.

CL

La democratie directe! Un beau mythe.

26 Juil

Beaucoup de gens me vantent les mérites de la démocratie direct. On prend en exemple la démocratie athénienne ou la Suisse. Je ne suis pas insensible à cette question car je me suis déjà exprimé favorablement pour le referendum d’initiative royale, mais devons nous instaurer une vraie démocratie directe en Belgique?

Il est très important de soumettre des questions d’une importance cruciale pour l’état ou pour la population par referendum, mais est ce que d’autre règlements ou lois doivent suivre le même chemin? Pour moi, c’est non. Tout d’abord parce qu’à force de trop demander l’avis à la population, on finit l-par la lasser et oui, aller voter un dimanche sur quatre sur le projet visant à réduire le budget du dixième poste du budget de la confédération, c’est vraiment pas drôle. C’était à tell point que du temps d’Athènes, les gardes de la cité devait venir sur le marché avec de la « peinture » pour marquer les citoyens pour qu’ils aient voté car plus personne ne voulait y aller. Ensuite, c’est un beau rêve, mais est ce que nous citoyens sommes capable d’avoir un jugement politique parfait? Je ne pense pas. Nos élus ont déjà de la peine à être calé dans tous les domaines alors qu’ils sont payés pour. Je n’ose imaginer le citoyen lambda qui va au boulot chaque matin et qui est très loin d’avoir le temps de se poser des questions d’ordre politique très spécifique.

Le systeme suisse nous apporte quelques informations en plus. Les référenda ne représentent pas plus de 10 % des normes législatives votées et on voit très bien le désintérêt de la population pour cela. Alors qu’est ce que ce serait si tous devaient être votés par le peuple? Une catastrophe sans doute. Qui plus est, le citoyen se voit poser une question qui indéniablement, selon sa formulation, va influencer le vote or les citoyens ne disposent pas de la capacité de faire des amendements contrairement à des parlementaires dans nos assemblées. Il est donc pour moi vraiment très peu judicieux de faire de la démocratie directe un systeme de fonctionnement.

CL

La république plus démocratique que la royauté ?

24 Juil

Les deux grands arguments massues contre la royauté, c’est d’une part sont coté inégalitaires et d’autre part son coté non-démocratique.
Oui, la royauté est inégalitaire. On ne peut pas faire autrement que de le reconnaitre. Néanmoins, la république bien que théoriquement égalitaire, l’est-elle vraiment dans les faits ? Il y a peut-être quelques milliers de privilégiés qui ont des chances de devenir président de la république, mais en plus de cela, ils doivent avoir des soutiens, de l’argent ainsi que bien souvent un parti politique derrière vous. Alors, nous avons, certes, un régime égalitaire, mais qui pour fonctionner crée une classe totalement privilégiée qui est de facto inégalitaire du nom des soutiens du président. Vous me direz qu’on la choisit en même temps que son président. Vous aurez raison de le dire, mais d’une part cette classe de soutiens (qui est une forme de noblesse) change au cours du mandat et à ce moment là le peuple n’a plus eu la possibilité de choisir et d’autre part le roi ne rend des comptes qu’à son peuple malgré sa nature inégalitaire. D’ailleurs, un roi moderne sera toujours plus attentif au besoin de son peuple car il sait une chose. Il sait que sa place bien qu’assuré par sa naissance n’est accepté que par la volonté du peuple. Il est le maillon faible du système royal et en cela réside une partie de sa force car contrairement à ce que penser certain républicain français, nos rois ne vivent pas dans une tour d’ivoire dans laquelle ils regardent les gens de haut. Les rois ont bien souvent à travers l’histoire aidés leur peuple. Je citerais simplement le cas d’Albert Ier qui avec les accords de Loppem a obtenu les premiers vrais accords sociaux en Belgique (Mais cela la gauche républicaine préfère bien entendu l’oublié.).

La royauté est-elle vraiment non-démocratique. Elle n’est certes pas élue, mais on oublie souvent que la démocratie moderne c’est deux choses. Il y a c’est vrai l’élection des représentants et des dirigeants, mais il y a aussi la séparation des pouvoirs. L’un ne va pas sans l’autre. Vous pourrez essayer toute forme de combinaison. Si on veut un état démocratique, il faut l’un et l’autre. Mais lequel est le plus important ? Pour moi, le principe le plus important c’est la séparation des pouvoirs car l’élection n’est pas obligatoire pour tous les pouvoirs et même dans certaine circonstances totalement proscrite même dans ses fameux états républicains. Est-ce que nous élisons nos juges ? Non, pourtant ils détiennent un pouvoir énorme. Il fut même une époque ou ils disposaient du pouvoir de vie et de mort ! Donc il faut, certes, des élections, mais c’est critères moins « global » que la séparation des pouvoirs. Est ce qu’un président ne viole pas par nature cette séparation car s’il est élu par le peuple, il a un programme à appliquer et il doit mettre sous pression le pouvoir législatif pour l’appliquer et s’il est élu par le parlement, cela soumet le pouvoir exécutif encore plus au législatif. Un roi n’a pas de programme et n’est ni élu par le parlement donc il n’a pas intérêt si ce n’est l’intérêt suprême de la nation à agir contre la séparation des pouvoirs. Oui, mais les juges, allez vous me dire, ne sont pas élu pour une question de compétence. Je vous rejoins la dessus totalement, mais un roi ne peut-on pas le former pour qu’il devienne compétent ? Les républicains sont des grands admirateurs des hommes qui élèvent dans la pensée et dans la compétence et de la croyance que tout homme est capable d’assumer une fonction. Alors pourquoi est ce qu’un homme prévu pour devenir roi serait différent ? Il y a aussi la sanction royale en Belgique ou le roi a son mot à dire sur les lois. Je n’ai jamais caché que j’étais contre cette sanction royale, mais pour cela je vous invite à lire cet article.

OUI reformons les pouvoirs du roi !

Alors, certes, le roi n’est pas élu, mais il respecte d’autan mieux la séparation des pouvoirs. Pouvons-nous donc dire que le roi est moins démocratique. Je ne pense pas vu qu’il respecte quelque chose de bien plus fondamentale que le critère d’élection.

CL

Le serment du roi

23 Juil

Ce 21 juillet 2013, notre nouveau roi a prêté serment devant les chambres réunies. Loin du folklore de cette prestation de serment, je vais analyser le texte de ce serment. Il se trouve à l’article 91 de notre constitution.

« Je jure d’observer la Constitution et les lois du peuple belge, de maintenir l’indépendance nationale et l’intégrité du territoire. »

Tout d’abord, il jure de respecter la constitution et les lois ce qui est normal pour un chef d’état. Imaginons que François Hollande ne respecte aucune loi. Ce ne serait plus un président, mais un dictateur.

Ensuite, il jure de maintenir l’indépendance ce qui est normal pour un chef d’armée et l’intégrité du territoire. L’intégrité du territoire pourrait être analysé de la même manière que l’indépendance nationale car il s’agit première qu’aucun territoire belge ne soit acquis à une nation étrangère. Néanmoins l’intégrité du territoire, c’est aussi empêché toue indépendance d’un territoire belge vu que ce serait une perte pour le territoire national.

Dans ce cadre doit-il accepter la 6ème reforme de l’état?

En effet, il y a deux analyses de cette reforme de l’état car selon l’analyse qu’on en fait, cette reforme permet de sauver la Belgique en préservant la paix communautaire ou cette reforme détruit pour la sixième fois la Belgique en préparant de cette façon la fin du pays. Dans l’état actuel, des forces politiques présentent au parlement. Il n’était pas possible de préserver la paix communautaire sans faire une reforme de l’état. Cependant, ces mêmes forces politiques disent que ce n’est certainement pas la dernière en prétendant que c’est un bon accord. Jusqu’à ou irons nous ? Nous sommes déjà dans une action de destruction pure et simple de l’état belge car les politiques qui avaient à gagner à être décentralisées, le sont depuis longtemps (Par ex : L’enseignement dans une certaine mesure.). Nous sommes dans le désintérêt public. Alors, soit ils sont honnêtes et croient ce qu’ils disent en nous disant « On a fait un bon accord » ce qui serait grave car prendre des décisions sans savoir les impacts de celle-ci, c’est à se demander pour qui vote-t-on ou alors, ils sont malhonnête et essaient de nous vendre du rêve. Je ne suis pas dans leur tête, mais j’espère pour eux qu’ils sont malhonnêtes car le contraire serait une preuve de stupidité si ce n’est plus. Dans ce cadre, il est pour moi évident que nous allons devant la scission de l’état. Le roi devrait, donc, selon son serment constitutionnel refuser de sanctionner les modifications de la constitution.

CL

Analyse du discoure républicain du PTB

9 Juil

Je ne vais pas répéter mon plaidoyer pour la royauté une nouvelle fois (Celui-ci est disponible ici : https://bubliegeluttich.wordpress.com/2013/07/05/quand-le-ptb-entre-dans-un-delire-republicain/)

Je vais faire une simple analyse de la communication du parti marxiste sur la question royale. Il y a eu deux communiqués l’un sur la fortune du roi (on peut le comprendre que c’est contestable.) et l’autre sur l’appel à la création d’une république. Je vais commencer par celui que j’ai cité en premier :

L’argent de la couronne, le porte-monnaie d’Albert et Philippe

Albert a cédé le trône à son fils, Philippe. Qui, comme tout rejeton royal, bénéficie dès le berceau de privilèges, prérogatives et fortune. En 2007, Solidaire publiait un dossier sur les moyens financiers et possessions des Saxe-Cobourg. Le revoici : il n’a rien perdu de son actualité.

• Les deux piliers d’une grosse fortune

La fortune de la famille royale est double : la fortune personnelle et la Donation royale, héritée de Léopold II. Les estimations du montant sont très divergentes, mais 300 millions d’euros serait un grand minimum. En effet, ce 4 juillet 2013, la RTBF relayait une information du Nieuwsblad, dans lequel le spécialiste financier Thierry Debels avance le chiffre d’1 milliard d’euros.
• Les têtes couronnées, capitalistes de naissance

Reliquat de la féodalité du Moyen-Âge, la monarchie entretient, à l’ère capitaliste, des liens très étroits avec le capital.


• Le patrimoine de la Donation royale : un cadeau qui n’en est pas un

Faut le faire: un roi qui offre ses possessions à l’Etat, tout en faisant en sorte qu’elles restent dans le patrimoine familial.

Dotations royales

Le gouvernement œuvre à une réforme des dotations attribuées à la famille royale. Bientôt, l’argent du contribuable ne sera plus accordé à tous les membres de la famille royale quels qu’ils soient. Et celui qui bénéficiera d’une dotation sera aussi (légèrement) imposé. Mais, pas de souci, le (la) souverain(e) gagnera toujours amplement de quoi garnir sa tartine.

Il est intéressant de voir que ce communiquer ne raconte finalement rien. On a une vague estimation de la fortune royale, un soupçon comme quoi la royauté entretient des liens avec le capitalisme. De quelle nature on ne sait pas. Est ce que cela a vraiment enrichit la famille royale, on ne le dit pas non plus. Nous avons, ensuite, une critiques des dotations royales alors que celle-ci crée de l’emploie avec de l’argent public et qui plus, il n’est pas certain que l’argent dépensé pour un président de la république soit réellement moindre.

Deuxième communiqué :

Le roi abdique, le temps est venu pour un président élu au suffrage universel

« Nous actons l’abdication du roi Albert II. Partisan d’une république démocratique en Belgique, nous nous prononçons pour son remplacement par un président élu par tous les Belges dans le cadre d’une circonscription fédérale unique » déclare Peter Mertens, président du PTB .

« Le PTB est pour une république démocratique de Belgique, unitaire, multilingue, basée sur la coopération et la solidarité, pas sur la division et la concurrence. L’introduction d’une circonscription fédérale unique amènerait à élire des hommes et femmes politiques élus par une majorité de la population des différentes communautés, ainsi qu’un(e) président(e) de la République. Au 21e siècle, il n’y a pas de raison de garder une institution, reliquat du moyen âge, qui n’a rien de démocratique, qui s’est construit sur un passé colonial sanglant, qui coûte cher en temps de crise et qui n’est pas sous le contrôle de la population, comme l’a encore montré l’affaire de la fondation de Fabiola. » précise Peter Mertens.

« Nous nous inscrivons dans la tradition républicaine et marxiste de notre pays, celle qui a coûté la vie à Julien Lahaut pour ses convictions républicaines en 1950. » dit encore le président du parti de gauche. « Albert a maintenant droit à une retraite paisible, comme les travailleurs devraient y avoir droit aussi. » conclut Peter Mertens.

Il est intéressant de voir qu’on retrouve 3 des 4 grandes critiques contre la royauté (Le coût, la vétusté et l’anti-democratique. Si vous voulez une réponse à cela veillez lire mon article un peu plus haut.). On peut, cependant y voir autre chose. Le PTB vient nous parler d’un république démocratique de Belgique unitaire et puis il vient nous parler d’une circonscription fédéral. Alors soit le PTB ne sait toujours pas ce qu’il veut soit il a fallu faire un truc dans la précipitation parce que le débat sur la royauté au PTB est assez mince car c’est peut-être un point sur lequel il n’y a pas de réel consensus sur la question. Je n’ai pas de réponse à cette interrogation, mais j’ai plutot l’impression qu’il n’y a pas de consensus sur la question. D’une part, le PTB s’est rapidement tu sur la question royale alors que les autres partis argumentaient, proposaient et défendaient leurs points de vue. D’autre part, seuls trois membres importants du PTB (Hedebouw (Porte-parole), Pestieau (responsable bruxellois) et Mertens (Président national) ont fait du foin avec cette histoire. Je signalerais aussi que le principale de l’argumentation de Peter Mertens ne reposait pas sur une critique traditionnelle de la royauté, mais sur l’idée qu’un président pouvait unir les belges ( ce que pour ma part je refute.) comme si les arguments traditionnels ne suffisaient plus pour défendre le point de vue républicain. Comme si finalement, l’argumentation traditionnel pouvait être écartée au nom d’un autre principe soit conserver l’unité de la Belgique. Peut-être que ce principe fait débat au PTB et que ce principe finalement les empêche un peu d’assumer pour la partie dure du parti leur républicanisme a tout.

CL

Quand le PTB entre dans un délire républicain.

5 Juil

Je n’ai pas pour habitude de critiquer le PTB. Ceux qui me connaissent, savent que je suis un social-royaliste et que j’apprécie les pensées sociaux-économiques de ce parti. Néanmoins, je dois remarquer que sa dernière proposition pour l’abolition de la royauté et l’instauration d’une république est plus que délirante.

L’idée est que les belges élisent un président sur une circonscription. Ceci pourrait, selon le PTB, pousser un sentiment national chez les belges. Je ne suis absolument pas d’accord avec eux. Nous voyons très bien en France que cela divise la France en deux entre gauche et droite or en Belgique, le nord du pays est naturellement de droite et le sud naturellement de gauche. Une république avec un président élu au suffrage universelle ne fera que diviser encore plus les belges sur l’axe nord-sud !

Au delà de cela, il y a quatre arguments contre la royauté :

1)      La royauté est une institution vétuste

2)      La royauté est trop couteuse

3)      La royauté est une institution anti-démocratique

4)      La royauté est inégalitaire

1)      Certes, c’est une institution ancienne qui date de bien avant la féodalité pour son concept. Néanmoins, je ferais remarquer qu’elle a su s’adapter avec son temps malgré l’absence parfois complète d’évolution dans le droit. Nous ne pouvons pas parler de la royauté comme étant l’institution moderne par excellence, mais nous ne pouvons pas non plus dire qu’il s’agit encore de l’institution d’il y a quatre siècles.

2)      La royauté coute trop cher ? FAUX ! L’Alliance Royale(Le parti politique royaliste français) n’a jamais cessé de démontrer que le président de la république française coutait proportionnellement plus cher que les royautés espagnole, belge ou encore hollandaise ainsi que la reine du Royaume uni. Le coût d’une élection fédérale pour l’état est de 8 millions d’euro au minimum sans compter tout l’argent que l’état donne au parti politique pour faire campagne sans compter qu’il faut bien souvent un second tour qui va aussi nous couter une coquette somme. Vous ajoutez cela au frais que l’état doit faire pour entretenir le président qui ne sont pas plus élevés que pour notre famille royale et les remboursement des campagnes des hommes politiques. Nous avons une très belle facture.

3)      Je vais ajouter le 4 dans cette partie de l’exposé. Je le reconnais. Ce sont là les prix a payer pour avoir une royauté. Sont-ils vraiment chers ? Oui, je le conçois, mais sont-ils plus élevés que ceux pour avoir une république ? Non ! Dans un système républicain, vous élisez un homme ou une femme qui dans les faits ne représentent dans la plupart des cas même pas un quart de la population qu’il a voté pour lui au premier tour donc ça qualité démocratique est dans les faits plutôt relative. Cet homme ou cette femme va vouloir appliquer son programme car il ou elle a été élu(e) pour ça. Pour cela, il va devoir pousser le parlement. Ce même parlement qui est bien plus démocratique que lui vu qu’il représente lui (dans un système électoral comme en Belgique) plus de 90 % de la population.  Le président « démocratique » va donc oppresser un organe plus démocratique que lui. Le roi, lui comme il n’a pas de programme politique va laissez agir le parlement comme le parlement le désire. Il va donc permettre une plus grande démocratie car  il va laisser la liberté nécessaire au bon fonctionnement du véritable siège de la démocratie. Ensuite est ce que la république est un système réellement égalitaire ? Elle l’est certainement plus que la royauté, mais il n’empêche que l’accession au poste de président de la république n’est vraiment pas donnée à tout le monde. Je m’interroge, d’ailleurs, le PTB fait de sa lutte contre les abus du capital le point central de son combat politique. Il est donc étonnant que le PTB parle de république au delà de son idéologie d’origine marxiste car même en France, on voit qu’en 2007 malgré l’ensemble des mécanismes luttant contre la corruption industrielle, l’ancien président Nicolas Sarkozy est menacé par la justice pour de potentiels versement de fond peu honnête et j’ajouterais moralement peu recommandable.

CL

OUI reformons les pouvoirs du roi !

3 Juil

Avec l’abdication du roi, on va pouvoir ouvrir le débat sur la modification des pouvoirs du roi. Je vais ici proposer une réflexion sur la question.

En Belgique, les reformes de la royauté et de ses pouvoirs sont rares. L’évolution des pouvoirs du roi ne se sont pas faites dans le droit, mais par une volonté royale d’occuper de moins en moins la politique active. C’est une bonne chose. Mais devons nous pas parler sérieusement de reforme dans le droit ? Je pense que oui, mais quels sont les pouvoirs du roi ?

Le pouvoir exécutif : Le roi participe à la formation du gouvernement ainsi qu’au fonctionnement de ce gouvernement (promulgation des lois.). Il est, pour moi, bon que le roi continue à occuper cette fonction. Non pas par pur dogmatisme, mais parce que le roi a démontré mainte et mainte fois son utilité dans la formation des gouvernements lorsque le pays traversait l’une de ces nombreuses crises politiques.

Le pouvoir judiciaire : Hé oui, le roi participe au pouvoir judiciaire. Il a le droit de grâce. Le droit de grâce est une prérogative du pouvoir exécutif dans presque l’ensemble des pays du monde. Il appartient en général  au chef de l’état comme c’est le cas en Belgique sauf qu’en Belgique le roi ne peut pas gracier sans un contreseing ministériel. Cette prérogative est donc partagée entre le gouvernement et le roi. L’utilisation de cette prérogative est donc limitée, mais elle me gêne tout de même. Elle n’a plus beaucoup de sens aujourd’hui. Du temps où il y avait encore la peine de mort dans le code pénal belge, elle servait à commuer les peines de mort en peine de prison a perpétuité. Il n’y a, donc, pas tellement de raison de garder cette prérogative. Maintenant, peut-être la pleurerons-nous quand nous ne l’aurons plus ?

Le pouvoir législatif : Le roi est la troisième branche du pouvoir législatif. En cela, réside le principal point de réflexion. En effet, cette prérogative royale est clairement anti-démocratique. Le roi ne va donc plus jamais oser refuser de signer une loi. Cette prérogative n’est donc plus nécessaire voire complètement dépassée. Il y a à partir de cette réflexion deux solutions. Soit on supprime la prérogative. Soit, on modifie cette prérogative. Je suis en faveur de la deuxième option car il existe une modification qui peut apporter tant au système démocratique belge qu’à la royauté. Le roi aurait la possibilité de convoquer une referendum d’initiative royal s’il estime qu’il est nécessaire de soumettre une loi au referendum. Il s’agit d’une démocratisation des prérogatives royales et d’une modernisation.

Merci Sire !

3 Juil

Je rédige ces mots avant même de connaitre les raisons de votre intervention de ce soir. Je ne sais à cette heure si cette intervention vient pour annoncer votre abdication ou pour autre chose. Néanmoins, je tenais à être prêt pour vous remercier pour le travail que vous avez fourni pour la grandeur, le rayonnement et le développement de notre pays. Ce pays pour lequel vous avez été roi pendant presque 20 ans.

Pendant ces longues années, vous nous avez servi aussi. Vous avez fait ce que vous pouviez pour conserver l’unité du pays tout en traversant trois réformes de l’état. Vous avez fait votre devoir avec honneur et vous avez agi de façon à garder notre peuple derrière son drapeau et sa devise. Je n’ai jamais caché mon désaccord vis-à-vis de ces reformes de l’état. Toutefois, j’imagine que vous aussi à chaque fois que vous avez dû signer ces documents infects détruisant notre pays à petit feu vous avez du avoir le cœur en sang.

J’ai toujours été favorable à l’abdication. Vous n’êtes pas un mauvais roi. Celui qui dirait le contraire, doit être conscient qu’il ne fait que mentir, mais je pense que chacun a le droit à la retraite. Surtout vous, sir, que nos politiciens ont autan malmené pendant toutes ces années de crise politique que notre pays a connu. Vous avez le droit bien plus que tous les autres d’avoir enfin un peu de repos. Je ne doute pas que vous interviendrez peut-être auprès de votre fils pour l’aider dans sa tâche car la Belgique vous tient à cœur sinon vous ne seriez jamais restés roi pendant tout ce temps.

Je vais terminer cet article non sans émotions par ces mots. Merci Sire et bonne et paisible retraite. Je souhaite aussi bonne chance à votre fils, notre futur roi! Vous pourrez compter sur nous, Sire, pour que nous aidions votre fils dans son travail.

VIVE LE ROI ! VIVE LA BELGIQUE ! VIVE LES BELGES !
Cédric Lemaire.

Quand le PS prend peur.

21 Avr

Hier, une superbe interview de Paul Magnette (PS), président du PS, dans la libre Belgique. Si vous ne l’avez pas lue, vous n’avez rien manqué car ce n’est qu’un millième essai pour le PS et son président de dire « Le gouvernement Papillon n’est pas de droite et les méchants se sont les autres. ».  Cependant je vais commenter quelques passages qui m’ont fait bondir.

Première citation : « Les valeurs du PS n’ont pas changé depuis Emile Vandervelde. »

Alors pour la petite explication. Emile Vandervelde fut le premier président du POB ainsi que le premier socialiste à avoir une charge ministérielle (pendant la 1er guerre mondiale). Alors, je me pose quelques questions sur ce sujet. Est ce que le PS est encore républicain tout en sachant qu’il défend la royauté face au flamingant? Est ce que le PS est toujours internationaliste alors qu’il a negocié 6 reforme de l’état en 40 ans et fait du régionalisme sa doctrine officielle? Est ce que le PS est toujours pour la collectivisation des moyens de production alors qu’il abandonne la sidérurgie liégeoise en faisant semblant d’essayer de la sauver?  Moi je n’en ai clairement pas l’impression pour ne pas dire je n’y crois pas du tout. En fait, je pense qu’il n’y a qu’une seule question affirmative à laquelle on peut répondre par oui et c’est « Est ce qu’Emile Vandervelde se retourné dans sa tombe à chaque fois qu’un cacique du PS parle ».

Deuxième citation : A la question :  « La résurgence d’un parti comme le PTB n’est-elle pas le signe de l’affaiblissement de la gauche traditionnel? »

Il répond : « On donne beaucoup d’importance à ce phénomène qu’il n’en a. D’ailleurs, il se dégonfle régulièrement. Il y a toujours eu une extrême gauche. Le PTB existe depuis des années. Il est vrai qu’il a fait un travail fondé sur le marketing pour faire oublier ses origines idéologique. »

On a quand même un pays génial! On a même pas besoin de la droite pour dire que la gauche radical, c’est l’extrême gauche! Vous êtes vous aussi sceptique sur le fait que le PTB n’est pas l’extrême gauche? Hé bien, je vais vous présenter le vrai visage de l’extrême gauche « http://www.parti-juche.org/« . Ce genre de mouvement qui essaye de vous faire croire que la Corée du nord est un régime de Bisounours. Certes, le PTB a été d’extrême gauche pendant les 30 premières années de son existence, mais depuis 2003, il s’est refondé. Depuis 2003, le PTB est passé d’entre 500 à 1.000 membre à 7.000 membres en ordre de cotisation et il a aussi écarté et renvoyer la moitié des cadres de son bureau nationale. Alors si ça c’est un travail fondé sur le marketing et non un profond changement dans sa manière de pensé et sa structure, qu’est ce que va devoir faire le PS pour revenir à sa vrai place? Renvoyer la totalité de ses députés et ministres peut-être? En fait, cela donne clairement l’impression que le PS essaie de dire qu’il est de gauche en disant que le PTB est l’extreme gauche. Le PS agit un peu comme un Jean-Marie Lepen qui dit que les partis de droites français sont du centre ou de la gauche pour que le FN ne soit pas classable d’extrême droite.
Il est ensuite impressionnant que le PS et son président essaient de minimiser la force du PTB. Comme je le disais, le PTB dépasse, aujourd’hui, les 7.000 membres soit presque autan que les deux partis écologistes ensemble. Il est devenu une force politique relativement importante dans plusieurs villes et communes de Belgique avec ses 8% a Anvers, 6,5 % à Liège et 14 % à Seraing et à Herstal. Il ne s’agit pas des scores d’un petit parti, mais d’un parti en train de devenir vraiment grand. Tout cela car le PS ne se remet pas clairement en question et vu que le PS ne se remet toujours pas en question, le succès du PTB ne va pas être que temporaire et un aussi petit phénomène que le PS voudrait le croire.

En réalité, j’ai de plus en plus l’impression que les caciques du PS ont peur. Ils ont peur car le PTB veut non seulement leur prendre leur place de députés voire de ministres un jour, mais le PTB a toujours marqué sa ferme intention de refaire un état belge plus fort si pas unitaire où les régions et communautés n’auraient vraiment plus aucun pouvoir et donc vraiment peu de ministres. Ils ont, en fait, peur de devoir pointer au chômage ce qui en soi, leur fera le plus grand bien car au moins il verrait à quoi ressemble la réalité des belges!

Sur ce, je vous souhaite une bonne soirée!

Un ministre CD&V un peu raisonable

12 Mar

Je pensais que j’allais être déçu par le nouveau ministre CD&V (Koen Geens) car il était décrit comme étant un proche de Kris Peteers. J’ai largement changé d’avis lorsque je l’ai entendu à la radio ce matin.

Il déclarait que oui il faut baisser les charges sur le travail, mais qu’il fallait aussi augmenter les impôts sur les revenus du capital et sur le patrimoine. Je trouve cette analyse plus que juste. En effet, j’ai toujours trouvé injuste que des petits entreprises (qui constitue une grande part de notre économie) où chaque centime compte, doivent payer des fortunes pour embaucher et que les multinationales qui donnent des dividendes indécentes à leur actionnaires ne payent presque rien. Certes, il faut encore régler le problème des intérêts notionnels, mais sur ce point je pense que nous devrions non plus les baser sur l’investissement, mais sur la création et le maintient de l’emploi en Belgique.

Enfin, j’attends vivement la suite de la pensée de M. Geens et j’espère que nous pourrons nous entendre sur d’autre point.